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La mâche
"Doucette", "blanchette", "galinette" ... les surnoms de la mâche soulignent sa douceur ("laitue d'agneau" évoque la frénésie avec laquelle les troupeaux se régalent de cette petite plante).
Poussant spontanément dans les champs européens, la mâche est ramassée de tout temps. Bien que Ronsard dédia une ode à cette "boursette touffue", la mâche resta longtemps une nourriture paysanne jusqu'à ce que ses mérites culinaires soient enfin reconnus, au Second Empire, où des restaurateurs cotés mirent cette tendre verdure à leurs menus. Cultivée au 18ème siècle, la mâche fut empiriquement sélectionnée au fil du temps. Les variétés traditionnelles issues de ce lent travail, portent généralement des noms de localités. Elles diffèrent de la mâche sauvage par une rosette plus touffues de feuilles plus larges, plus étoffées, plus tendres. |
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La mâche actuellement cultivée appartient à deux types :
Les bons outils :
Cru :
Cuit :
La mâche ne supporte pas les cuissons longues.
Liquide :
Cuite rapidement dans un bouillon de poule safrané et mixée, la mâche fait de délicieux potages que l'on enrichira de croûtons, de dés de saumon ou de coquillages. En jus plus épais, elle sert de base à une sauce verte pour accompagner un poisson poché ou des oeufs durs.
La mâche rassemble la plupart des micro-nutriments indispensables au cours d'une grossesse : vitamines C, B9 et fer (anti-anémie), provitamine A (croissance), calcium (développement du squelette). Assaisonnée d'huile de noix, de colza ou de tournesol, elle favorise, indirectement, l'apport en acides gras indispensables au développement cérébral du bébé. |
Source APRIFEL